SKEMA Sponsoring

SKEMA Business School est fier de soutenir l’Alumnus Benjamin Ferré, dans le cadre de son projet du Vendée Globe 2024. Ce sponsoring met en lumière les valeurs communes qui lient le skipper à l’Ecole : l’audace, l’excellence, l’ouverture sur le monde dans toute sa diversité et l’engagement. 

Image
Image
Benjamin Ferré

Benjamin Ferré​ (SKEMA 2015), diplômé du programme Grande École de SKEMA Business School, s'est lancé le défi de participer au prochain Vendée Globe : la plus grande course à la voile autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance.

Dans cette aventure tant sportive qu'humaniste, le Malouin est accompagné par plusieurs sponsors partenaires dont SKEMA !

Convaincu que sa trajectoire n'aurait pas été la même sans la confiance que l'école lui a accordée tout au long de son parcours d'étudiant, Benjamin a trouvé chez SKEMA un partenaire fidèle pour relever ce grand défi. Pendant ces années passées sur les bancs de son école, il a acquis de solides compétences en gestion de projet, qui lui permettent aujourd'hui d'appréhender, sereinement, ses nouveaux défis.

 

Image
Benjamin Ferré et Alice Guilhon

Avec en point d’orgue le défi ultime du Vendée Globe en novembre 2024, Benjamin prendra le départ de plusieurs autres courses :

 


 

L'ensemble de la communauté SKEMA est heureuse de soutenir Benjamin et lui souhaite bon vent pour cette nouvelle aventure !

Image

L'objectif de Benjamin est fait d'humilité, de transmission, et de partage. Il a du sens pour SKEMA en plus d'être une aventure humaine et sportive hors normes.

Alice Guilhon

directrice générale de SKEMA

[Musique]
Je pense qu'on ne soupçonne pas la diversité de ce que représente un
projet de course au large, et qui plus est à l'échelle d’un Vendée Globe.
Évidemment, on imagine le marin seul en mer,
à régler ses voiles et à affronter des tempêtes.
Et bien sûr, il y a cette partie là.
Mais pour pouvoir se retrouver là,
il faut monter un projet, il faut convaincre des sponsors, il faut fédérer une équipe
autour de quelque chose qui a du sens.
Moi c’est ce que j'adore dans la course au large.
Je m'appelle Benjamin, j'ai 30 ans.
J'étais sur les bancs de l'école comme vous, il n'y a pas si longtemps que ça.
J'ai fais SKEMA, j’ai été diplômé en 2000... 2014 2014 ? Et bien tu sais mieux que moi !
Et en fait, pour mon année de césure, j'avais proposé à l'école de faire un tour du monde en stop, en solitaire et de
faire un documentaire sur les anciens diplômés de l'école, qui étaient partis vivre à l'étranger.
J'étais avec mon petit baluchon et j'avais trois caleçons et deux t-shirts, et
j'assister à des comités exécutifs avec des grands patrons de boîte direction.. Direction Chiang Mai !
Et par la suite, SKEMA m'a toujours suivi, quel que soit le projet que je menais.
Quand j'ai voulu monter IMAGO, qui était le premier incubateur
d'aventure en France. SKEMA a encore répondu présent. Après ça, j'ai
participé à une course qui s’appelle la Mini-Transat. Et ça s'est bien passé pour moi, j'ai
fait un super résultat sur cette course.
Et donc peu de temps après cette Mini-Transat, j'ai
rencontré un grand navigateur qui s'appelle Jean Le Cam. Et ce marin qui a le double de mon âge,
m'a fait croire que je pouvais préparer le prochain Vendée Globe. C'est un peu comme si je faisais du
karting, et qu'un mec m'avait dit : “Viens faire de la Formule 1, c'est chouette.”
Moi j'ai un profil un peu atypique dans les marins du Vendée Globe, parce que je ne viens pas du sérail de
la course au large. Ce qui était plutôt une tare au début, parce que j'avais des années et des années
d'expérience de mer en retard.
En fait c'est compensé par un parcours un peu différent,
qui m'a appris plein de choses qui sont indispensables dans la bonne gestion d'un projet de course au large.
Il faut s'imaginer qu'un marin qui prépare le Vendée Globe, il passe peut-être
un tiers de l'année en mer, mais les deux autres tiers de l'année, on le passe à
faire des conférences, à manager une équipe, à préparer le bateau, à gérer aussi sa trésorerie.
La recherche de sponsors, le fait de se démener pendant six mois pour trouver des sous.
Et ce n'est pas simple.
Moi, ce que je trouve hyper important, c'est de se dire que n'importe quelle trajectoire
n'importe quelle trajectoire est possible,
que souvent ça dépend des rencontres que vous faites, et que ces rencontres-là,
elles ne se font pas toutes seules et qu'il faut aller les chercher.
« Ça va ? » « Ça s’est bien passé ? »
« Oui, trop bien. »
« Alors, tu en es où ? »
« Ça enchaîne, là j e suis qualifié pour le Vendée Globe.
Et moi ce qui me fais peur, c’est le temps
qui reste avant le départ en fait. Le 10 novembre à 13h01, prêt, pas prêt,
en forme, pas en forme, » « Tu dois y aller. » « C’est la date de départ quoi. »
Quand je suis dans l'action, la meilleure façon de remercier les gens qui
m'aident à réaliser ce projet là, c'est d'être tout le temps à 100 %. Je n'ai pas le droit d'être feignant,
j'ai pas le droit de ne pas aller changer une voile. Je n'ai pas le droit de ne pas me réveiller parce que
je suis fatigué.
L'énergie des gens, le soutien des gens, tu le ressens vraiment intrinsèquement.
C'est d'une puissance infinie, quand tu te retrouves seul au milieu d’un
Océan, à des dizaines de centaines de kilomètres de la terre la plus proche.
Ce soutien là il te donne une énergie de dingue pour finir.
Je pense que réussir à sa façon et le chemin pour être heureux,
c'est de partager ses réussites avec des gens.
Je considère que ce projet de Vendée Globe sera réussi,
si l'ensemble de l'équipe, des sponsors, des gens qui ont entouré ce projet,
se sont sentis impliqués et sont heureux de ce qui s'est passé.
Sables-d’Olonne, 10 novembre, faut faire du bruit sur les pontons ! Je suis là ! Vous communiquez sur Instagram !
J'ai envie que les étudiants se disent : "en fait, si ce gars là, en ayant fait une
école de commerce, il se retrouve à préparer
la course au large la plus connue du monde,
ça veut dire que moi, mon rêve, il est accessible quel qu'il soit."