News

Pour une utilisation « éthique » de l’IA en entreprise

Faculté et recherche

Publicado em Abril 02, 2024

Imagem
Pour une utilisation « éthique » de l’IA en entreprise

Lorsqu’une entreprise ou une organisation conçoit ou utilise l’intelligence artificielle (IA), elle a le devoir de s’interroger sur la façon dont elle peut développer cette technologie de manière responsable, sans risque éthique.

​Il incombe ainsi aux concepteurs d’IA tout comme aux dirigeants qui profitent de ces technologies dans le cadre des activités de leur société d’instaurer des pratiques respectueuses, suivant un ensemble de principes directeurs fondamentaux. Quels sont-ils ?

Les enjeux éthiques du recours à l’IA en entreprise


L’éthique est une réflexion morale et raisonnée qui a pour tâche de déterminer les règles de vie et d’action, de fournir des recommandations, mais aussi de fixer des limites afin d’orienter l’existence et d’organiser la vie sociale, dans le but de préserver nos sociétés.

De ce fait, encourager une pratique éthique dans le domaine de l’IA requiert une réflexion sur ce qui a de la valeur morale, sur ce qui donne du sens à nos actions, à notre vie commune, sur les finalités désirables ou justes, ainsi que sur ce qui nous définit comme êtres moraux.

À cet égard il me semble que la création et l’utilisation éthiques d’une IA en entreprise devraient obéir aux impératifs suivants :

  • Transparence
  • Explicabilité
  • Prise en compte des différentes parties prenantes​

​​

Éthique et droit : deux registres normatifs aux finalités distinctes


Il est important de souligner qu’éthique et droit n’ont pas les mêmes finalités. Ils désignent des univers normatifs et des dispositifs distincts.

S’il existe un certain nombre de garde-fous règlementaires – comme le règlement général sur la protection des données (RGPD), l’IA Act’2 vise à réguler l’usage de l’IA par la construction d’une règle de conduite européenne, ou encore des certifications –, ces règles de droit dur sont imposées aux acteurs privés que sont les sociétés par l’acteur public qu’est le législateur, secondé par le juge qui sanctionnera une conduite non conforme à la règle de droit. Ces mesures sont coercitives à la différence des normes éthiques, qui sont quant à elles incitatives.​ [...] 


​Lire l'intégralité de l'article ​


Last news