Publication

Overcollateralization in Corporate Securitization

2015
Ilham Riachi ,

2015, Finance, 36(3), pp.7-52

Résumé

Cet article examine le montant d’actifs transférés vers le véhicule financier dans le cadre d’une opération de titrisation par les entreprises et l’impact sur la gestion des besoins de fonds de roulement de l’entreprise qui initie cette opération. L’entreprise en question sur-collatéralise généralement le véhicule financier dans le but d’améliorer la note (rating) des titres émises. Afin de réaliser cette étude, nous avons collecté à la main un échantillon de 390 opérations de titrisation réalisées par des entreprises américaines cotées en bourse. Nous obtenons les résultats suivants. Le risque de crédit de l’entreprise initiatrice, sa disponibilité en cash et les conditions macro-économiques affectent significativement le niveau de sur-collatéralisation du véhicule financier. De plus, le traitement légal de l’opération affecte ce niveau. Si elle est considérée comme une vente ferme au niveau légal, le niveau de sur-collatéralisation sera plus important. Enfin, nous montrons que ce type d’opération a un impact sur la gestion des besoins de fonds de roulement de l’entreprise initiatrice, étant donné que les actifs transférés dans le véhicule financier sont presque toujours des actifs circulants. La mise en place d’une opération de titrisation améliore les ratios comptables liés aux besoins de fonds de roulement de l’entreprise initiatrice, en particulier ceux sur les créances et celui du cycle de conversion de l’encaisse.