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Deux alumni veulent révolutionner la pause déjeuner avec leur frigo intelligent

Alumni

Publié le 04 mai 2023

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Deux alumni veulent révolutionner la pause déjeuner avec leur frigo intelligent

Diplômés de SKEMA Business School et ayant étudié sur le campus de Sophia Antipolis, Pierre-Yves Coeurdevey et Coline Casini ont suivi le programme Grande École. Les deux entrepreneurs ont fondé Carot’, une start-up qui propose des frigos connectés dans les entreprises. Ils viennent de lever 2 millions d’euros auprès d’investisseurs. Coup de projecteur sur une petite révolution de la pause dej’.

​​C'est un constat sans appel et Pierre-Yves Coeurdevey et Coline Casini​ l'admettent : la cantine d'entreprise traditionnelle ne correspond plus aux attentes. Pour révolutionner la manière avec laquelle les collaborateurs se restaurent à la pause dej', les deux alumni ont lancé Carot', une start-up qui propose des frigos connectés. Tout commence en 2019 lorsque les deux amis ont l'idée d'installer l'un de ces garde-manger dans des salles de sport de la région lyonnaise.

Fait de bric et de broc, ce premier frigo a tout de suite su trouver son public : des salariés habitués à aller transpirer entre midi et deux, le temps d'un cours de CrossFit. « Notre premier frigo était en bois, connecté à un simple iPad. Les sportifs se servaient, renseignaient ce qu'ils prenaient sur l'iPad et ils nous payaient ensuite. Nous proposions alors des recettes issues de notre cuisine centrale, que nous préparions nous-mêmes », pose Coline Casini, qui a passé un CAP de cuisinière et de pâtissière et qui a officié plusieurs années dans une cuisine de New York. 

Un système « à la confiance », qui fait ses preuves jusqu'au jour où le Covid-19 vint à bousculer les habitudes des Français. Là, les deux entrepreneurs repensent leur modèle. Exit les salles de sport et la cuisine centrale.

 

« Rassembler les repas des meilleurs restaurateurs et traite​​urs »

 

« Avec le Covid, nous avons décidé ne nous orienter vers les entreprises plutôt que dans les salles de sport. Et comme les clients voulaient plus de changement sur la carte, nous avons abandonné notre idée de cuisine centrale. Nous travaillons maintenant avec les meilleurs restaurateurs et traiteurs de la région lyonnaise », pose Pierre-Yves Coeurdevey, passé chez Michel et Augustin.​​

Avec plus de 20 recettes différentes par semaine, les deux associés proposent plusieurs formules et des plats vendus à partir de 5,50 euros. S'agissant de la proposition culinaire, Carot' propose des plats « healthy », « snacking » ou encore des « plats du monde », qui incluent la saisonnalité des produits, les circuits-courts et un packaging éco-responsable, bien-sûr !

 

L'avènement du « food court de b​ureau »

 

La pandémie a eu pour conséquence d'accélérer la mise en œuvre de nouveaux usages pendant la pause déjeuner dans les entreprises. Vu par beaucoup de collaborateurs comme un espace libre pour entreprendre des activités diverses, le déjeuner n'est plus cantonné au sempiternel « restaurant d'entreprise ». « Avec le télétravail, beaucoup d'entreprises ont repensé la manière de gérer leur cantine d'entreprise. Cette dernière peut faire intervenir beaucoup de frais fixes, ce qui n'est pas forcément pertinent à l'heure où le télétravail implique que beaucoup de gens ne sont pas sur site. L'heure est au food court de bureau », analysent Coline et Pierre-Yves.

Carot' propose ainsi aux organisations de louer un ou plusieurs frigos connectés (1m2 d'emprise au sol), et de s'acquitter d'un abonnement auprès de la plateforme. Moins contraignant que la livraison, Carot' procède à la livraison des plats chaque jour. Le consommateur n'a quant à lui qu'à se créer un compte sur le site web de Carot', où il renseigne ses coordonnées bancaires. Lorsqu'il ira se restaurer, il n'aura qu'à badger, se servir et repartir avec son plat. Pas de file d'attente pour payer. Simple, fluide et bon !