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Léa Riccoboni (SKEMA 2018), l’alumna en lice pour l’Ironman de Nice

Publié le 08 septembre 2024

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Lea RICCOBONI

Léa Riccoboni (SKEMA 2018), est diplômée du programme Grande Ecole et du MSc International Business de SKEMA Business School. Après une carrière prometteuse au sein de grandes marques sportives, en Amérique latine, l’alumna projette de devenir triathlète professionnelle. Elle participera au mois de septembre au Championnat du Monde d’IRONMAN à Nice. Une épreuve de titan où elle tentera de faire la différence, sur terre et dans les mers… Entretien avec une femme en acier galvanisé !

Léa, vous êtes diplômée de SKEMA, pouvez-vous nous dire quel a été votre parcours d’étudiante ?

Avant d’entrer chez SKEMA, j’ai effectué une classe préparatoire économique, j’ai toujours été très scolaire, bonne élève, c’était la voie idéale pour  accéder à une école de commerce. Originaire de l’Alpe d’Huez, j’ai ensuite décidé de rejoindre le campus de Lille, une région et une ville que je ne connaissais pas du tout. L’ambiance était incroyable et la vie étudiante et associative très riche. Entre mon M1 et mon M2, j’ai effectué une année de césure. J’ai fait mon premier stage de six mois chez Adidas, en Allemagne, au siège global de la marque, en Stratégie Retail et Franchise. 

Mon deuxième stage, je l’ai également fait chez Adidas mais au Panama au siège LATAM, en Stratégie de Vente. Normalement, il n’est pas possible de faire son stage dans la même entreprise mais les deux sièges sociaux disposaient d’une entité fiscale distincte et SKEMA m’en a donné la liberté! Cette année de césure est vraiment une chance que permet SKEMA. Je suis aussi allée sur un campus partenaire, à Curitiba, au Brésil en M1 et sur le campus de Raleigh pour terminer mon M2.

 

Vous évoquiez vos stages chez Adidas, qu’avez-vous fait après votre fin d’études chez SKEMA ?

Je suis restée au Panama et j’ai travaillé chez JC Decaux en 2018, en tant que Sales Assistant Manager. Ensuite, en 2019, j’étais chez Glovo où j’occupais un poste de Key Account Manager jusqu’à la crise du Covid-19, où j’ai été licenciée. Après ça, je suis retournée chez Adidas au Chili, avant de choisir de me consacrer entièrement à ma carrière sportive de triathlète. Aujourd’hui, je suis ma propre entreprise et je suis mon propre produit. Je recherche des sponsors pour me soutenir dans ma carrière et tente de monétiser mon projet sportif. Pour cela, je peux compter sur mon parcours étudiant chez SKEMA d’une part, et ma carrière professionnelle. En parallèle de mon activité sportive, j’ai une entreprise de consulting au Chili, où je suis établie.

 

Vous êtes une spécialiste de la Longue Distance en Triathlon, en quoi ça consiste exactement ? Quelles sont vos plus grosses performances ?

On parle de longue distance en Triathlon pour caractériser le Half et le Full IRONMAN. Le FULL_format du Championnat du Monde de Nice consiste à enchaîner 3800 mètres à la nage, 180 kilomètres à vélo et un marathon (42 km). J’espère l’effectuer en à peu près dix heures. Après le Mondial de Nice, je compte passer au statut de triathlète professionnelle, et donc courir pour remporter des Prize Money.  

J'ai réalisé de belles performances ces dernières années sur plusieurs compétitions IRONMAN à travers le monde. En 2024, j'ai terminé première chez les femmes à l'Ironman 70.3 de San Juan et à celui de Lima, où j'ai également réussi à me classer parmi les meilleures professionnelles. Participer au Championnat du monde à Kona en 2023 a été un moment fort, où j'ai décroché une troisième place dans ma catégorie d'âge. J'ai aussi remporté des victoires à Pucón au Chile, Mar del Plata en Argentine, et à Panama, prouvant ma régularité et ma détermination dans chaque course. Pour cela, je m’entraîne entre 20 et 25 heures par semaine avec l’appui d’un coach, d’une nutritionniste et d’un kiné. J’effectue 2 à 3 sessions par jour. Je surveille toutes mes statistiques et étudie toutes mes marges de progression !

 

Vous développez une certaine notoriété en Amérique du Sud, avec déjà environ 12 000 abonnés qui vous suivent sur Instagram. Pourquoi choisir l’Amérique et non l’Europe ?

Ma carrière professionnelle m’a menée en Amérique Latine, mais c’est l’amour qui m’y a retenue. En ce qui concerne le triathlon, la France compte environ 
70 000 licenciés, contre seulement 3 000 au Chili. Avec une densité de compétiteurs moindre, j’ai pu me démarquer plus rapidement. Cependant, les sports d’endurance connaissent un véritable essor sur tout le continent ! Sur Instagram, où je m’exprime en espagnol, je partage quotidiennement mes entraînements et mes expériences dans l’espoir d’inspirer un nombre croissant de personnes à embrasser cette passion pour le sport. Actuellement, je bénéficie du soutien d’Adidas Chili, de l’Alpe d’Huez, ma station de ski d’origine, ainsi que d’autres marques sportives. J’espère convaincre davantage d’entreprises de me rejoindre dans cette aventure sportive, tout en contribuant à promouvoir ce sport.

 

Léa en quelques chiffres...

 

  • Diplômée PGE en 2018
  • Semi-Marathon de Buenos Aires effectué en 1h19, soit 3 minutes et 45 secondes au kilomètre.
  • 12000 followers sur Instagram
  • Une VO2 max de 69. Une VO2 max de 69 ml/kg/min pour une femme est extrêmement élevée et indique une excellente forme cardiovasculaire (pour mettre cela en perspective, la VO2 max des femmes en bonne condition physique se situe généralement entre 40 et 50 ml/kg/min.)
  • 1ère, la place qu’elle vise à l’Ironman de Nice. (C’est tout le mal qu’on lui souhaite !)

 

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