Manager au XXIème siècle : un art majeur

Comment diriger dans un monde en transition(s) ?

Image
une étudiante souriant à une autre

"Regards croisés", un dossier du SKEMA Business Hub.

Sopra Steria Next et SKEMA​ Business School publient cette édition "Manager au XXIème siècle : un art majeur".​

"Les organisations sont devenues en un peu plus d’un siècle le format incontournable pour rassembler des ressources et coordonner les activités des femme​s et des hommes engagés dans l’atteinte d’un but explicite commun. Si les formes diffèrent et évoluent, les organisations vont se développer sous l’effet de la globalisation pour conforter les positions acquises voire se diversifier."​​

 

SKEMA Business School, en partenariat avec Sopra Steria Next, explor​e les enjeux du management dans un monde en transition(s). Nous avons cherché, au travers d’entretiens, à caractériser les pratiques de management et nous avons mobilisé des experts et la faculté de SKEMA afin d’imaginer les rôles et postures du manager.

L’évolution continue des organisations - accélérée par la pandémie - et l’environnement toujours plus chaotiques font du management une capacité stratégique pour les entreprises.

Ces échanges répondent à trois grandes thématiques :

 

LIRE LE DOSSIER

[Musique]
bonjour à tous et bienvenue nous sommes ravis de vous avoir aujourd'hui pour ce
webinaire consacré à l'art de manager au 21ème siècle suite à la publication de
notre dossier de la série regard croisés entre praticien et entreprises ainsi que
la recherche au sein de l'école SKEMA nous avons le plaisir donc d'avoir
aujourd'hui pour animer ce webinaire Leila Benachour du cabinet sopra
stérilex qui a très fortement contribué à ce dossier donc Leila qui est directrice conseil RH ainsi que Fabien
saradarien qui est directeur de la valorisation et de la recherche au sein de ce qui est là
peut-être avant de laisser la parole à Fabien je souhaitais préciser que vous
pourrez poser vos questions dans le fil de la discussion lors de la présentation et puis à
l'issue de celle-ci nous pourrons ouvrir vos micros il pourrait également lever
la main pour prendre la parole je te laisse la main Fabien
merci Christelle bonjour à tous
donc je suis très heureux en fait de démarrer ce webinaire en compagnie de Leila
alors le l'agenda que vous avez sous les yeux
donc est le suivant nous vous proposons en fait de partager des éléments de contexte saillant sur l'art de manager
au 21e siècle avec deux dimensions clés que sont l'état de l'environnement et
les dynamiques organisationsnelles et au fil de l'étude nous souhaitons partager
avec vous en fait trois caractéristiques clés qui émergent de
cette réflexion qui part du terrain et qui nous a permis dans une dialectique avec la recherche au sein de ce qui m'a
de vous proposer de discuter trois dimensions donc la première c'est comment faire en sorte que le manager
aujourd'hui soit en capacité d'appréhender la transformation qui est finalement omniprésente commence
à s'organise comment ça se pratique le deuxième sujet c'est l'émergence de nouvelles figures du manager donc le
suspense est entier et en fait l'étude démontre un certain nombre de profils saillants plus ou moins inconnus qui se
développe qui émergent et puis le dernier point qui est peut-être une forme d'ouverture c'est de discuter ce
qu'on pourrait qualifier de fonctions managériale alors le terme est plus ou moins connu et peut-être qu'on aura
l'occasion d'engager le débat pour penser en fait cette nouvelle fonction au sein de l'organisation
alors si nous rentrons dans le vif du sujet sur side suivant
alors finalement la question qui se pose en analysant l'environnement c'est le manager est-il liquide pour qu'on parle
de manager liquide comme on va le voir sur le site suivant c'est
en référence à l'environnement alors vous avez sur l'écran ce qu'on appelle l'effet Reine Rouge c'est simplement
une métaphore pour discuter le fait que nous vivons tous dans une forme
d'accélération alors cette accélération elle est pas nécessairement nouvelle puisque dans le monde des affaires elle
est présente on le ressent peut-être que le covid a été un effet encore accélérateur donc l'effet Reine Rouge
c'est de dire finalement à minima il faut pédaler ou battre des aides si on est une abeille de plus en plus vite
pour rester à la même place donc c'est plus ou moins encourageant donc c'est un fait qu'on peut qualifier
de multiples façons donc cette phénomène d'accélération dans le monde des affaires pas forcément complètement
nouveau mais sur le slide suivant ce qui est intéressant et je mettrai en perspective les travaux
qui me sont chers de Rosa qui nous dit finalement l'accélération c'est pas simplement lié au monde des affaires
c'est une tendance et un critère majeur pour caractériser nos sociétés
contemporaines et donc effectivement à cet accélération du monde des affaires qui repose sur d'abord le progrès
technique technologique il vient adjointe finalement deux autres dimensions liées l'accélération du
rythme de vie si on peut revenir sur le slide précédent mais Arnaud merci Christelle c'est l'accélération du
rythme de vie ça veut dire quoi ça veut dire que finalement dans nos environnements et nos vies personnelles on peut avoir la possibilité de vivre
plusieurs vies parce qu'on va habiter à des endroits différents parce que sur le plan personnel on va peut-être avoir
différentes vie familiales on va avoir l'occasion d'expérimenter finalement différentes
formes d'existence d'une certaine façon et puis il y a aussi notre environnement et le changement
social c'est qu'on voit bien on a eu un passage assez chaotique sur la réforme des retraites mais l'environnement
social aussi dans lequel on va dérouler notre existence évolue donc ce qui fait
sens un jour le fera plus demain et donc on est obligé de bousculer nos habitudes en tant que citoyen également donc cet
accélération finalement elle est relativement incontournable et pour terminer là-dessus c'est l'invitation
que je fais en faisant un peu de prosélytisme Arnaud Rosa en parlant de résonance finalement nous invite à
penser une sociologie de la relation au monde et se dire comment moi je fais face à ces différents marqueurs de notre
société qui le qualifie de modernité tardive parce que cette accélération finalement n'est pas forcément un
marqueur positif donc la notion de rés onance c'est comment moi en tant qu'individu je fais face à ça pour pas
me retrouver comme la reine rouge à pédaler plus vite sans forcément un bénéfice très clair alors on va faire
un petit zoom maintenant et c'est Leïla qui va je laisse la parole sur la dimension quand même technologie puisqu'on parle plutôt aujourd'hui de
l'organisation dans ce webinaire merci beaucoup et bonjour à tous voilà
donc effectivement sans rentrer dans le détail de la chronologie effectivement on a eu des temps assez important
durant ces derniers siècles avec la machine à vapeur qui a vraiment déclenché aussi un changement dans la
vie de de chaque humain puis le moteur à combustion et puis aujourd'hui 21e
siècle internet la révolution technologique qui a modifié mais
profondément nos comportements nos modes d'apprentissage nos modes de consommation et c'est ce qui a créé des
nouveaux langages et des rapports sociaux différents en développant l'interactivité donc ce mot c'est super
important parce qu'elle est devenue instantanée on est capable effectivement de réagir à des commentaires à une vidéo
différente de nos clients du marché de nos collègues etc et effectivement ça
modifié les modes de communication et ça a déclenché par la suite des changements
majeur au niveau des entreprises effectivement cette interactivité à
transformer la manière d'interagir et de communiquer avec les clients avec le marché et en général on s'attend de plus
en plus et tous les jours à des innovations qui vont accentuer encore plus ces phénomènes d'où la nécessité
donc de revoir profondément les modes de management et de les changer au plus
vite parce que en fonction de plus comme il y a des siècles et effectivement
c'est plus d'actualité les pratiques les anciennes pratiques ne sont plus d'actualité aujourd'hui
alors si on poursuit effectivement cette accélération là on pourrait peut-être s'en contenter si
elle était linéaire mais ce qu'on va voir sur le slide suivant c'est que on peut le qualifier d'un point de vue
économique en parlant d'hyper compétition donc je sais pas donnant un exemple dans le monde de l'habillement qu'on connaît tous on était peut-être
bercé par deux collections par an au tonnes hiver et printemps été aujourd'hui finalement c'est à l'échelle
même d'un mois qu'on a des collections qui changent pour s'adapter à des tendances réagir peut-être des
influenceurs et donc finalement on est dans une hyper compétition on pourrait encore une fois
s'adapter à ce rythme là mais il y a ça de moindre à cette vision de
l'organisation de l'environnement pardon c'est ce côté vulca peut-être que certains connaissent qui à ces
populaires aujourd'hui c'est de dire le monde est volatile ça veut dire que les tendances
font que on a du mal à les projeter donc ça peut évoluer dans un sont dans un
autre son qu'on connaisse parce qu'il y a des facteurs exogènes c'est incertain puisqu'il y a des choses qui peuvent être des occurrences qu'on imagine pas
donc effets covid par exemple c'est complexe la notion complexité est intéressante ça veut dire que finalement
des phénomènes ne sont pas deux fois de la même façon comparé à la notion de compliquer et
l'ambiguïté c'est que finalement on n'a pas la même façon d'interpréter on va dire un fait un
regard et donc du point de de préciser tout ce qui se tourne autour des vérités
alternatives aujourd'hui donc à l'accélération s'ajoute aussi finalement ce phénomène Vulcain qui perturbe notre
champ de vision pour le moins bon donc ça c'était pour finalement se dire dans quel contexte on est je laisse de côté
les éléments géopolitiques qui perturbent plus que d'habitude tout ça donc ça c'est le contexte dans lequel on
vit dans nos organisations si on regarde sur le slide suivant très rapidement des
dynamiques montrent que finalement on passe d'une visée mécanique de l'environnement dans lequel justement l'environnement était relativement
stable à ce qu'on appelle aujourd'hui une visée plus organique avec différentes formes d'organisation qu'on
peut appeler réseau pour peut-être les plus abouties aujourd'hui donc de fait
on a le sentiment que l'organisation évolue en permanence ce qui est assez
naturel quand on se met dans ce prisme d'une vision réseau puisque le réseau de fait est déformé en permanence et comme
l'organisation est ouverte elle va évoluer au-delà de ses frontières juridiques qui n'ont plus forcément beaucoup de sens dans notre activité de
management aujourd'hui donc ça c'est des éléments importants donc ce qui fait que ce que peut commenter Leïla sur le slide
suivant c'est voilà finalement un peu les les logiques qui se jouent dans ces nouvelles organisations plus organiques
et effectivement pour pour rejoindre ce que tu viens de dire Fabien on
accompagne pas mal d'entreprises et aujourd'hui on va très clairement qu'il y a un besoin de changement profond à la
fois sur sur la culture donc il faut vraiment qu'il développe une culture innovante sans rentrer dans les détails
voilà avec un esprit agile avec qui va avec donc constituer des équipes interfonctionnelles à répondre assez
rapidement à la demande du client une collaboration donc voilà le timing est devenu essentiel pour une entreprise
c'est vraiment dans une équipe qu'on arrive à produire de la valeur donc comment créer cette environnement qui va
favoriser le travail ensemble la coopération entre les différents départements ce qui était avant quelque
chose qui qui n'existait pas dans le sens où on s'ylotait par rapport aux
fonctions etc et en même temps il faut s'adapter en continu elle c'est à dire
que aujourd'hui il faut toujours être à l'écoute du marché à l'écoute du client en permanence et pouvoir s'adapter pour
pouvoir produire de la valeur et pour pouvoir faire ça l'entreprise se doit de
développer l'apprentissage permanent donc il faut que les collaborateurs se tiennent toujours au
courant de ce qui se passe à la fois à l'extérieur et ça me prenne de ce qui se passe à l'intérieur pour pouvoir encore
une fois proposer de la de de la valeur et créer cette notion d'engagement qui
devient vraiment clé au niveau des entreprises on travaille avec eux effectivement cette notion de confiance comment développer la confiance et
l'engagement des collaborateurs devient essentiel à la survie des entreprises
exactement donc finalement tout ça peut être une façon de caractériser le
management justement c'est à dire qu'à côté de la structure de l'organisation il y a différents modèles et c'est pas
l'objet de ce webinaire de discuter des nouvelles formes organisationsnelles mais finalement à côté de la structure là il y a ce besoin en fait d'interagir
de transversalité qui se traduit par ce que tu évoqué donc ce qui fait qu'aujourd'hui en reprenant un peu ce
qu'on vient de dire c'est que dans un environnement chaotique comment on manage parce qu'on voit pas grand chose donc c'est difficile d'avancer sans
avoir vraiment de visibilité c'est un peu comme sur l'autoroute quand on est pris par des nouveaux phénomènes
climatiques pour freiner ou pas et puis dans des dynamiques organisationnelles peut-être plus réticulaire donc en
réseau c'est pas forcément évident traversé une fonction de management au sens classique en tout cas elle évolue
et puis il y a aussi un autre point qui était un point d'inquiétude on peut rajouter aussi c'est que dans ce cadre
là comment faire carrière en tant que manager est-ce que ça a encore du sens d'imaginer de faire une carrière de managers dans un monde où on spécialiste
de plus en plus les compétences et où finalement le manager il a beaucoup moins de prise peut-être sur ces
activités et dans la capacité à se projeter dans son environnement voilà donc ça c'était pour planter le décor je
pense c'est aussi intéressant de contextualiser nos propos alors sur la suite donc la première dimension qui
ressort de cette réflexion là à partir du terrain et donc management à l'épreuve de la transformation alors sur
le slide suivant finalement pour le formuler différemment c'est pas forcément une idée neuve mais au regard de ce qu'on se dit là une façon de
reformuler ces éléments de contexte et de se dire plus que jamais on est dans cette dialectique entre exploiter et
explorer c'est-à-dire avoir besoin de rester peut-être dans une forme de culte
de la performance euh parce que il faut dans le contexte
dans lequel on est optimisé saisir des positions les maintenir et
puis évidemment compte tenu de ce contexte organisationnel et
l'environnement on va chercher à explorer donc c'est une autre façon de formuler quand on parle d'innovation donc c'est diabétique exploitée explorée
finalement et typique de ce qu'on appelle des organisations ambidextre et si on le rapporte aux managers
finalement comment je fais pour à la fois être dans le présent et penser demain comment tout ça
s'articule d'une certaine façon dans les organisations on n'aime pas finalement avoir blanc et noir en même temps
souvent c'est une solution un One Bestway c'est aussi l'héritage finalement dans la pensée organisationnelle et là l'envie
d'extrait est assez intéressant mais rapporter au managers est-ce que finalement tout ça a du sens donc pour le formuler autrement c'est comment je
suis manager de mon équipe de mes activités comment je suis aussi capable de repenser mon activité en même temps
que je suis en train de l'exploiter il y a une forte légitimité à le faire puisque en étant dans l'exploitation on
est au cœur du terrain on sait ce qui s'y passe et donc il faut être réflexif finalement et c'est pour ça qu'on parle
d'un enjeu de posture pour être capable d'articuler l'exploitation ceci est la branche dans laquelle pour pouvoir
explorer et façonner son nouveau cadre organisationnel de demain alors sur le slide suivant et je veux pas le
détailler en fait on voit bien qu'elles sont sur les différentes dimensions la le commence s'exprime cette
différence de posture dans l'exploitation on a un regard coût bénéfice exploration innovation
croissance expérimentation donc je vais pas le détailler mais on voit bien que c'est deux schémas mentaux qui doivent
coexister et l'organisation telle qu'elle est aujourd'hui doit laisser la place à cette exploration là parce que
si effectivement comme disait Leila une preuve de confiance dans les équipes et entre les équipes pour chercher à
engager des dynamiques d'exploration alors peut-être juste sur le slide
suivant on fait un petit zoom sur peut-être un peu des verbatim
donc ça veut dire que dans ce cadre là ce qui apparaît et qui est fort dans le
dossier c'est que je vais peut-être avoir une image un peu triviale avant d'introduire la citation
mais pour moi alors peut-être que j'ai un âge avancé mais ce qui me vient comme image c'est la publicité de du boursin
du fromage il y a 20 30 ans vous n'avez quelqu'un qui rangeait tranquillement sa tranche de pain avec son boursin et tout
s'écrouler autour de lui donc c'est un peu le manager aujourd'hui et donc ça veut dire que quand l'environnement évolue quand les organisations et les
structures sont repensées le management au sens où c'est le lien entre les collaborateurs à l'intérieur à
l'extérieur de l'entreprise finalement devient le lien durable et majeur donc ça veut dire qu'il faut nécessairement
investir ce lien là qui est plus l'intendant mais qui s'apprend et notamment parce que c'est ce qui va
garder la solidité de l'organisation et permettre sa résilience d'où ce qui évoquait aucun temps qui est en charge
de l'organisation du groupe chez Renault et qui de fait en partageant ces
constats là nous disait mais ne pas avoir de management ou de ne pas avoir pensé son management c'est de la folie dans ce contexte là parce que là sinon
effectivement le management ne peut peut-être l'accélérer ses problématiques qui peuvent surnir dans l'environnement
ou les disruptions sur le plan organisationnel alors sur le slide suivant ça veut dire quoi pour revenir
sur des catégories un peu connues c'est que finalement je dois en tant que manager être en charge de piloter mes
activités c'est à dire finalement j'ai la aujourd'hui la responsabiliser de gérer la complexité qui peut se traduire
de trois façons compliquée d'abondance et le fait voilà que c'est gigantesque c'est volumineux la complexité de sens
et qu'on sait pas forcément toujours si s'il faut aller à droite ou à gauche la complexité procédurale fait renvoie aussi à tous les enjeux de compliance de
régulation de qualité qu'on a dans les différents secteurs donc il y a une complexité et et pour autant ça ne
suffit pas si on veut appréhender l'exploration mais ça veut dire qu'on doit avoir une forme de leadership pour
oser finalement pour être plus sur l'émotion plus sur l'intuition et ce qui finalement là la manifestation de cette
double posture donc il y a pas le manager d'un côté leader de l'autre il y a cette capacité à jouer des postures
finalement et d'être plus fluide dans dans sa façon de passer d'une réunion à l'autre avec vraiment un schéma mental
qui sera qui sera différent alors ça c'était le premier message donc
sur cette posture qui permet d'appréhender la transformation tout en continuant à exploiter donc c'est
finalement pendant les travaux la vente continue alors au-delà de ça on a regardé et il apparaît finalement des
nouvelles figures du manager alors je vais laisser la parole à Leila pour se dire mais finalement aujourd'hui de
toute façon un manager au 21e siècle il a un certain nombre d'activités un peu incontournables donc si on de cela
suivant donc effectivement on a beaucoup parlé de manager de de différentes postures
qu'il doit il doit avoir et au-delà de ça de son rôle quel est son rôle
aujourd'hui dans les entreprises effectivement avec cette notion c'est à dire qu'on fasse de lui c'est comme une
danse en face de lui adénao le joueur donc en français on a traduit ça comme les travailleurs du savoir et
effectivement on va pas pouvoir gérer ce type de d'employés de collaborateurs
comme on gérer des personnes qui qui travaillaient dans les usines sont
entre guillemets mettre l'accent sur sur ces travailleurs-là qui
avait qui n'avaient pas une une connaissance ou des formations adaptées
aujourd'hui les joueurs ils travaillent avec leur cerveau et effectivement l'objectif du manager c'est de leur
donner les moyens les bonnes ressources et d'éliminer autour d'eux les obstacles pour qu'ils soient le plus productif
possible donc son travail est différent je suis là pour je suis pas là pour les contrôler mais je suis là effectivement
pour les aider à mettre en place et à mieux travailler et effectivement il y a
six facteurs effectivement c'est vraiment une étude qui a été réalisée par le center of bon évidemment based
management et c'est si facteurs sont assez assez parlant donc un le trust
donc il faut vraiment que la confiance soit créée au niveau de l'équipe et au
niveau de l'entreprise et on fait confiance alors à leurs compétences alors engagement parce qu'on n'est pas
capable de suivre leur productivité clairement donc un développeur on sait pas combien de lignes de code il est
capable de sortir par jour donc on fait confiance à son engagement vers l'entreprise effectivement on a aussi on
doit les pousser ou en tout cas mettre en place les moyens pour qu'ils aient des communications externes parce que
aujourd'hui il y a plus de frontières entre l'entreprise et l'externe et on
apprend en étant en étant systématiquement en lien avec d'autres entreprises avec d'autres collaborateurs
externes etc créer une vision et des objectifs clairs et qui dit vision et
objectif très clair ça veut dire que il faut qu'on s'assure que notre compréhension est la même à la fois côté
collaborateurs écoutez écoutez manager créer une une cohésion sociale donc à la
fois inter équipe et intra-équipe et donc les départements du coup il y a plus cette notion de de frontière entre
les départements mais raisonner chaîne de valeur de bout en bout au niveau de l'entreprise et partager les
informations les informations aujourd'hui de toute façon qu'on ne veuille ou non tout le monde est au
courant de tout donc l'idée c'est vraiment d'utiliser ces informations là pour pouvoir faire évoluer son travail
pour pouvoir aider à prendre les meilleures décisions et effectivement être là pour pouvoir être un support on
parle beaucoup de managers de servante leadership et effectivement
comment être au service d'une équipe comment être au service d'un collaborateur qui va créer de la valeur
et donc voilà c'est vraiment des postures des apprentissages et elle travaille différents de ce qui était le
manager d'hier exactement et ce qui est effectivement pas simple à on va dire instiller au
sein des organisations et ce qui fait que pour le traduit justement
dans une posture managériale effectivement ce qui ressort qui est très en phase avec ce regard sur comment
on anime c'est nos loisirs c'est cette notion de manager participatif qui va être justement porteur de la
collaboration sachant que sans rentrer dans le détail collaboration et différent de coopération et de
coordination donc la notion de collaboration c'est vraiment d'arriver à s'entendre et partager des moyens vers
des buts aussi qui sont communs ce qui est aussi on va dire une construction puisque c'est loin d'être évident on
part plutôt à la base en considérant que l'organisation est un autre conflit donc chercher à dépasser ces tensions
inhérentes et pas évident donc le manager participatif donc ce qui ressort
de de l'étude était une figure assez majeure clairement et puis à côté de ça
il y a vraiment vraiment l'idée que le manager il est en charge de l'innovation il est en charge de
la création de valeur donc c'est une dimension assez forte aussi Qui est qui ressort alors ce qui est intéressant
c'est que souvent on peut considérer que ça vient s'opposer on avait parfois le formulation avec
notion de manager experts qui sont des gens peut-être un peu isolés parce qu'ils ont une forte technicité et pas
toujours une grande capacité ils sont un peu marginalisés aussi donc finalement ces deux figures là qui ressortent sont
assez intéressantes alors elles sont pas forcément nouvelles mais elles sont on va dire un peu repenser à la lumière de
ce contexte là alors si on va sur le slide suivant pour voir les conséquences
de tout ça de nos profs Stéphanie Chasseriaud montrent que finalement
aujourd'hui c'est assez difficile de trouver des managers qui soient capables de de porter ses responsabilités là donc
encore une fois il y a parfois un peu même de réticence en disant manager aujourd'hui il y a tout etc ça devient
très complexe on a plutôt envie de rester dans sa bulle mais quand on veut chercher un investir c'est difficile
parce qu'effectivement au-delà de la charge émotionnelle il y a aussi de la technicité et c'est pour ça sans
déplorés le point d'après que on parle de fonction managériale ça veut dire qu'on a besoin finalement que management
soit quelque chose qui se construit qui s'apprenne qui s'institutionnalise parce que c'est pas forcément quelque chose de
totalement intuitif même si on peut avoir des des appétences et ou des
compétences plus ou moins idées au regard de nos aptitudes alors sur le snipe suivant finalement pour enfoncer
le clou dans les discussions qu'on a pu avoir je dirais son plan aussi académique c'est peut-être que c'est le
moment de poser la question du méta manager donc c'est pas le couteau suisse mais ça ressemble un petit peu
puisqu'il y a pas forcément à choisir entre une posture ou une autre donc c'est vraiment d'être capable aussi de
notre carrière d'avoir différentes responsabilités qui vont être peut-être
plus dans l'accompagnement peut-être plus dans projet innovant voire les deux et donc
ça peut varier au fil du temps en fonction des des défis et l'idée est pas de s'enfermer dans un rôle dans une posture donc pouvoir être capable
d'avoir plus de fluidité dans l'évolution de de cette façon de pratiquer le management donc cette
notion de méta manager c'est aussi un peu une question est-ce que ça fait du sens faire de pas être un fourre-tout évidemment mais ça pose la question de
comment réagit à cet environnement là pour pas rester on va dire dans une vision un peu trop monolithique du
management alors ça fait la transition avec le la dernière partie et sur la notion de fonction managériale
alors pourquoi la fonction managériale sur le slide suivant c'est que finalement on a des équipes on a des
talents et l'évolution de la notion de talent et est intéressante aussi mais il faudra peut-être l'objet d'une prochaine
étude par ailleurs sans faire trop de teasing mais en tout cas l'idée que on puisse connecter le développement des
compétences et de voir comment à se distribuer au sein des collaborateurs et
intéressants pour pouvoir justement construire des capabilités des capacités stratégiques qui permettent de faire le
lien entre le management ses équipes et la création de valeur donc la fonction managériale finalement son rôle c'est un
peu celui-là c'est de voir comment on optimise la somme des talents et des compétences au sein de l'organisation
alors ce que ça veut dire sur le slide suivant si je fais quelques petits zooms sur on a pu capter aussi des réflexions
c'est que pour le formule autrement on va passer d'aménagement ou finalement c'était
l'art de commander avec des figures très établies à management plus par influence donc si on pousse finalement un peu la
logique en mettant en avant que c'est la collaboration c'est la capacité à avoir la forme de leadership à développer des
logiques des dynamiques innovantes on devient plutôt un influenceur au sein même du de l'organisation et donc c'est
intéressant en fait que ce terme sort puisque la notion d'influenceur est aussi aujourd'hui très discutée donc voilà qu'est-ce que ça veut dire est-ce
que ça nous fait peur est-ce que ça fait du sens bon voilà je le pose là c'est encore une fois un peu de teasing sur
peut-être des discussions et sur le slide suivant autre point soulevé par en
bras qui est professeur associé c'est c'est vraiment en fait de sortir en fait
de cette vision du management à travers des contrôles bureaucratiques en à la
fois étant dans l'exploration mais aussi en allant chercher finalement des talents plus individuels vers plus sur
la personne c'est à dire que finalement pendant longtemps on pouvait se dire je suis dans ma vie
personnelle voilà j'ai mon tempérament j'ai ma personnalité puis je le joue un rôle le matin bon aujourd'hui j'ai mis
un costume donc voilà je suis Fabien cerdarion j'ai un titre externe et finalement je suis toujours aussi la
personne que je suis dans la vie et comment j'accède à ça et comment je peux utiliser ces intuitions cette émotion le
qui je suis que ce soit reconnu et utile et voilà donc là on a une autre façon encore d'appréhender
cette bascule qui se fait et où le manager doit encadrer on va dire toutes ces initiatives là
et ça peut aller très loin voilà est-ce qu'on va trop loin pas trop loin je saurais pas dire c'est ça qui est
intéressant chaque entreprise pourra poser les limites et ces règles et pour terminer
effectivement peut-être justement pour essayer de
l'institutionnaliser c'est cette notion de fonction managériale qui pourrait peut-être être quelque chose de très
indépendant rattaché à aux sources humaines rattachées une direction générale que sais-je mais en tout cas ce
que ça dit c'est que finalement le management c'est deux grands processus c'est un processus de prescription donc
il vient bien effectivement reposer sur historiquement le besoin de passer des commandes avoir des
orientations stratégiques pas de se projeter mais c'est aussi finalement un processus de construction parce que
compte tenu du contexte à la fois environnement organisationnel il faut ajuster il faut arbitrer en permanence
et donc là ça renvoie à ces différentes à différentes postures et donc quand on a dit ça
on peut voir que au-delà des appétences et encore une fois des compétences des expériences des uns et des autres tout
le monde finalement peut avoir cette opportunité d'être manager mais en fait on a besoin d'être aidé donc la fonction
management c'est capitaliser sur les expériences ne pas avoir des parcours balisés de permettre à chacun de jouer
ce rôle là et il faut suivre une fonction pour pouvoir construire des rôles des responsabilités et c'est aussi
finalement ce que permet une forme organisationnelle qui est assez atypique nouvelle quand on parle de la crécie qui
définit des rôles justement dans la façon de penser tout ça et qui force en fait et qui oblige les personnes à
évoluer alors même qu'elles n'ont pas prédestinés pour pour tout ça donc ça crée aussi beaucoup d'espoir pour ceux
qui sont managers et évolués et pas se retrouver prisonniers d'une fonction d'animation et pour ceux qui le sont pas
abandonnés d'avoir la possibilité finalement de vivre des expériences humaines très fortes sachant que le collectif est important et c'est pour ça
que la collaboration justement fait du sens donc je m'arrête là en fait j'ai posé beaucoup de questions plus que
peut-être de réponse mais en tout cas voilà les trois dimensions qui ressortaient de cette étude l'épreuve de la transformation la question de la
posture des nouvelles figures pour le manager avec le bêta management et puis potentiellement la construction d'une
fonction managériale pour institutionnaliser tout ça parce que le management devient le lien fort pour que les organisations demeurent ils sont
résilientes merci à tous merci beaucoup pour aller plus loin je vous invite donc
à découvrir l'intégralité du dossier manager au 21e siècle le lien a été partagé dans la discussion et puis bien
sûr nous restons à votre à votre écoute à votre dispositions pour échanger pour aller plus loin sur cette thématique
donc par mail corporatec ou bien auprès de vos interlocuteurs au
sein de ce qui m'a directement [Musique]