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Un alumnus lève 500 000 euros 5 mois après avoir lancé sa start-up immobilière
Victor Hoernle (SKEMA 2015), diplômé du programme Grande Ecole de SKEMA Business School, a cofondé "Siello, l’immobilier en temps réel", une startup immobilière (Proptech) qui promet aux vendeurs de biens immobiliers une transparence totale, grâce à une solution basée sur l’IA, notamment pour suivre en temps réel la vente de son bien, et un accompagnement de conseillers immobiliers finement recrutés.
Victor, vous êtes diplômé du MSc Global Supply Chain & Purchasing de SKEMA. Pouvez-vous expliquer le parcours qui a été le vôtre jusqu'à la création de Siello ?
Après une classe prépa à Strasbourg, j'ai obtenu mon ticket d'entrée pour SKEMA, où j'ai rejoint le campus de Sophia Antipolis. J'avais une vie étudiante très riche, j'étais membre de plusieurs associations, de l'équipe de football et président d'Avenue Montaigne, l'association de mode. Après ma L3, j'ai eu la chance d'aller sur le campus de Suzhou et j'ai passé mon année de césure chez Novartis, à Bâle, en Suisse.
J'ai ensuite suivi un , qui m'a ouvert les voies d'un VIE (Volontariat international en entreprise), dans le secteur des achats, chez Hutchinson, en Italie. J'occupais alors le poste de « Project Buyer Responsible ». A l'issue de cette expérience, ça se passait tellement bien, que mon employeur m'a confié un emploi à responsabilité en Pologne (Lead buyer Europe & Worldwide Pilot for O-Rings). Mais, au bout de deux ans, j'ai fait un burn-out.
En 2019, vous décidez de revenir dans votre région natale, l'Alsace pour vous reconvertir dans l'immobilier, comment avez-vous négocié cette tangente ?
Je m'étais toujours intéressé à l'immobilier, j'ai donc rejoint un réseau de mandataires, j'y suis resté trois ans. J'ai obtenu d'excellents résultats à Mulhouse, qui est une place d'investissement attractive, avec l'une des meilleures rentabilités immobilières de France. Il y a beaucoup d'investisseurs, de Paris, de Suisse… De par mon réseau, j'ai amené des investisseurs de Hong Kong, du Nicaragua et de Dubaï.
Après trois ans dans ce réseau, j'ai décidé de voler de mes propres ailes et de lancer Siello, avec deux associés, ma compagne Anaïs Roesch et Valentin Cordier, qui est issu d'une école d'ingénieurs et un entrepreneur aguerri (co-founder @Comet). Aujourd'hui, nous sommes six associés.
Avec Siello, vous dites vouloir « désubériser » le métier de conseiller en immobilier. Comment vous y prenez-vous ?
Aujourd'hui, n'importe qui peut devenir conseiller en immobilier, sans aucune expérience et insuffisamment formé. Pourtant le secteur de l'immobilier a aussi entamé sa transformation numérique, et les attentes des vendeurs et acquéreurs ont beaucoup changé, notamment en termes de transparence, de rapidité et de communication.
Avec Siello, nous avons débuté nos activités avec six premiers conseillers qui sont des agents immobiliers indépendants. Nous recrutons des experts de leurs secteurs, de façon très sélective, et nous insistons sur la formation de nos conseillers. En cela, nous voulons aider à la transition numérique la profession.
Siello vient de boucler une levée de fonds de 500k euros. Plusieurs investisseurs dont BPI France vous suivent. Qu'est-ce qui différencie Siello du reste du monde immobilier ?
Chez nous, le mot d'ordre, c'est « 100% digital, 200% humain. Les propriétaires qui nous confient la vente de leur bien jouissent d'une transparence totale. Grâce à notre solution digitale, boostée par l'IA, ils peuvent suivre en ligne l'intégralité du processus de vente. Ils peuvent connaître, en temps réel, les diagnostics réalisés, les visites effectuées de leur bien, le tout jusqu'à la conclusion de l'acte de vente définitif. Cette lisibilité est conjuguée à la compétence de nos agents et permet de gommer la méfiance qui entoure parfois notre profession. Tout est fait pour redonner confiance aux propriétaires !
En 2024, Siello est présente dans six régions françaises et compte 30 conseillers et six associés.