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Le professeur Michel Ferrary intervient lors du Women’s Energy in Transition

Faculté et recherche

Published on March 13, 2023

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Inclusion des femmes en entreprise : un plafond de verre toujours présent, selon Michel Ferrary

L’événement "Women's Energy In Transition", organisé par le Groupe Le Parisien Les Echos et Dalkia en présence de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, s'est tenue le 8 mars dernier. Cette initiative vise à encourager les jeunes femmes à intégrer les métiers scientifiques et techniques liés à la transition énergétique en récompensant des femmes étudiantes ou professionnelles engagées dans le secteur de l'énergie. Michel Ferrary, chercheur affilié à SKEMA Business School, fondateur et directeur de l’Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises est intervenu au cours d’une table-ronde.

​​Michel Ferrary, fondateur et directeur de l'Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises, a participé à la soirée en intervenant sur la table ronde « De l'école à l'industrie, comment faire bouger les lignes pour plus de mixité ». 

Il a échangé avec Amel Kefif, directrice générale de l'association «Elles Bougent », une organisation qui s'efforce de susciter des vocations féminines pour les métiers de l'ingénierie, notamment en se déplaçant dans les écoles. 

Le chercheur, qui travaille depuis une quinzaine d'années à l'élaboration de l'étude annuelle sur la féminisation des entreprises du Cac40 produite par l'Observatoire SKEMA sur la féminisation des entreprises, a livré les raisons qui tendent à expliquer l'absence des femmes dans les corps de métiers de l'ingénierie.


Le pouvoir limité de la loi pour féminiser la population ingénieure


Dans son intervention, Michel Ferrary a rappelé le rôle important des lois Copé-Zimmermann et Rixain pour faire bouger les lignes dans les COMEX et conseils d'administration, tout en soulignant que la législation a une efficacité limitée sur le monde ingénieur et technique. « Dans cette population ingénieure, il n'y a pas de femmes et la loi ne peut rien faire, ceci est lié aux préférences des filles. Il s'agit d'une double préférence : une première en termes d'études et une deuxième, qui montre que les femmes qui sortent d'écoles d'ingénieur ne veulent pas aller nécessairement dans des entreprises industrielles ». 

Pour le chercheur, l'un des enjeux demeure le changement du regard de la société sur ces professions.

 

Vous pouvez voir le replay du Women's Energy in Transition pour en savoir plus


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