Executive education : un programme de SKEMA co-construit avec Renault, lauréat des Digital Learning Excellence Awards de Cegos

​Désireux d'être un employeur de référence pour les femmes dans l'industrie, le Groupe Renault a fait appel à SKEMA pour coconstruire un programme intitulé « W-journey », à destination de collaboratrices évoluant à des fonctions d'encadrement intermédiaire, pour les emmener vers des fonctions à plus hautes responsabilités, et cela dans tous les secteurs du groupe.

Initié en 2021, le programme a reçu en 2022 le Digital Learning Excellence Award de Cegos. « Avec ce programme, nous sommes dans un objectif de promotion et dans une approche pédagogique qui doit favoriser la confiance en soi, la prise de leadership et la prise de parole. Nous souhaitons préparer la jeune génération. Il s'agit de staffer les postes dont on aura besoin demain », explique Patrick Benammar, vice-président chargé de la formation et du développement de Renault Group.

L'apport de l'expertise SKEMA

Pour concevoir ce programme, les équipes Executive Education et de la Faculté de SKEMA, en lien avec Renault Group ont conçu une formation à distance, qui s'appuie notamment sur la plateforme de l'école et sur l'expertise de ses professeurs : Stéphanie Chasserio, chercheuse et professeure de management à SKEMA et co-responsable de la Chaire Femmes et Entreprises créée à SKEMA ainsi que Michel Ferrary, enseignant-chercheur et Fondateur de l'Observatoire SKEMA de la Féminisation des entreprises. « La co-construction avec nos clients de programmes Executive Education sur mesure est dans l'ADN de SKEMA. Ce programme s'appuie sur des expertises phares de l'école : d'une part avec Stéphanie Chasserio, enseignante-chercheuse, qui co-dirige la Chaire Femmes et entreprises, l'accompagnement pédagogique et les leviers d'action pour faire bouger les lignes, et avec Michel Ferrary, pour intégrer les apports de recherche sur le sujet », indique Pascale Viala, directrice du Corporate office de SKEMA Business School. 

Et d'ajouter : « Dans la conception de ce parcours sur-mesure, SKEMA a donc opté pour intégrer une démarche réflexive, dans laquelle les participantes sont invitées à se poser, à penser à elles, afin de mener une réflexion sur leurs points d'appui et sur leurs points de progrès. Grâce à cette démarche, elles ont eu la possibilité d'exprimer leur ambition, de l'écrire et de la verbaliser. Elles ont également pu développer leur assertivité et leur capacité à communiquer. »

L'expertise des professeurs de SKEMA

Pour accompagner les participantes tout au long de leur parcours, Stéphanie Chasserio, enseignante-chercheuse, et co-responsable de la Chaire Femmes et Entreprises est intervenue à plusieurs reprises dans la W-Journey. « La diversité des modalités pédagogiques que nous mobilisons dans ce programme nous permet d'entrainer les participantes à modifier leurs postures et comportements à travers plusieurs situations utiles dans leur vie professionnelle. Cela leur donne l'opportunité de se donner plus de visibilité, de pouvoir prendre leur place, de construire des réseaux professionnels et d'être plus stratèges dans la gestion de leur carrière », explique Stéphanie Chasserio.

Une masterclass de Michel Ferrary

En appui de ces modules, Michel Ferrary, enseignant-chercheur à SKEMA et directeur de l'Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises est intervenu dans le cadre d'une masterclass pour montrer le lien entre la féminisation des entreprises et la performance de ces dernières. "Lors de mon intervention, en reprenant les conclusions des études que je mène depuis 15 ans, j'ai dressé un état des lieux de la diversité hommes/femmes dans les grandes entreprises françaises au niveau du conseil d'administration, du comité de direction, des cadres et des effectifs, pour ensuite exposer le lien entre la mixité et la performance. 

J'ai également présenté un état des lieux plus précis de la diversité dans les entreprises du secteur automobile et dans les secteurs industriels connexes. A chaque fois, je croise les chiffres de mixité avec des données de performance financière (cours de la bourse, rentabilité) et extra-financière (Responsabilité sociale des entreprises), en mettant en avant l'argument du business case de la diversité. L'objectif était d'apporter aux participantes, au-delà de l'argument de la justice sociale, un élément supplémentaire de réflexion en terme économique pour promouvoir la diversité au sein de leur entreprise."  

Observatoire de la féminisation des entreprises