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Alice Guilhon cosigne une tribune sur l’apprentissage et sur son indispensable sauvetage
Alice Guilhon, directrice générale de SKEMA Business School est co-auteure dans le journal Les Echos d’une tribune sur l’apprentissage avec Vincenzo Vinzi, directeur général de l’ESSEC. Pour les deux dirigeants d’écoles de management, l’apprentissage est un vecteur indispensable d’égalité des chances et demeure le garant d’une employabilité maximisée pour les étudiants.
C'est un fait, l'apprentissage représente un coût difficile à assumer pour l'Etat. En 2021, ce dernier a déboursé 11,3 milliards d'euros pour former les apprentis rappellent Alice Guilhon et Vincenzo Vinzi.
Pourtant, l'apprentissage est incontestablement un moteur de la croissance nationale, de création d'emploi et de valeur ajoutée. Rapportant les chiffres rendus publics par l'ASTERES, les auteurs soulignent ainsi que « l'apprentissage dans le supérieur génère 425 000 emplois, 41 milliards d'euros de valeur ajoutée et a rapporté 11 milliards d'euros aux finances publiques en 4 ans ».
De nombreux bénéfices à mettre au crédit de l'apprentissage
Dans leur texte, les deux directeurs mettent en avant les incontestables avantages de l'apprentissage, à commencer par l'insertion professionnelle rapide des étudiants et une voie d'accès efficace aux grandes écoles pour ceux issus de familles modestes. Au travers de l'apprentissage, les deux directeurs voient un « levier de diversité et d'inclusion dans l'enseignement supérieur d'excellence ».
Des pistes de réflexion pour moduler la prise en charge de l'Etat
Alice Guilhon et Vincenzo Vinzi préconisent plusieurs solutions comme de « moduler la prise en charge du coût du contrat d'apprentissage selon les revenus des familles » ou pour les entreprises de « prendre leur part et assumer le reste à charge, et pas seulement pour les écoles de commerce les mieux classées ».